Les Glénans, partenaire sécurité de La Boulangère – Mini Transat 2025

Pour la première fois, l’école de voile Les Glénans s’engage en tant que partenaire sécurité officiel de l’édition 2025 de la Boulangère – Mini Transat.

Pour la première fois, l’école de voile Les Glénans s’engage en tant que partenaire sécurité officiel de l’édition 2025 de la Boulangère – Mini Transat. Un engagement évident pour cette école de référence, reconnue pour son expertise en matière de navigation hauturière et de sécurité en mer.

Un équipage pour veiller sur la flotte

Afin de contribuer au suivi des 90 concurrents engagés dans cette course transatlantique en solitaire, plusieurs bateaux accompagnateurs sont mobilisés. Cette année, l’un d’eux portera les couleurs des Glénans. À son bord, des stagiaires de l’école – avec une sérieuse expérience nautique – seront mobilisés pour veiller au bon déroulement de la course et pouvoir intervenir si nécessaire. Ils seront embarqués sur un Jumbo 40 affrété spécialement par l’école de voile. Cette unité, taillée pour les grandes traversées, est assez rapide pour intervenir rapidement en cas d’urgence tout en offrant confort et sécurité à l’équipage. Manu Versace, organisateur de la course, rappelle l’importance de ce dispositif : « La Boulangère – Mini Transat est une course très engagée avec 90 marins au départ. Ils sont sur des bateaux de 6,5m seulement et ne peuvent communiquer que par VHF. Ils n’ont pas de logiciels de navigation ni aucun moyen de communication moderne. Les bateaux accompagnateurs ont donc un rôle capital et je suis heureux de pouvoir compter cette année sur l’expérience de l’école de voile des Glénans. »

Une école formatrice de générations de marins

Depuis près de 80 ans, Les Glénans forment des navigateurs autonomes, responsables et solidaires avec un souci constant pour la sécurité. Marc Olivaux, président de l’association précise : « Aux Glénans, il existe depuis longtemps des systèmes de surveillance avec des quarts effectués par les moniteurs et, en croisière, la navigation en escadre permet à toute la flotte de naviguer en sécurité. C’est cette culture de la sécurité collective que nous continuons de développer en accompagnant la Mini Transat. »

L’engagement des Glénans s’inscrit par ailleurs dans une proximité historique avec cette course créée en 1977. De nombreux skippers ont été stagiaires ou moniteurs avant de prendre le large. Jean-Luc Van den Heede a ouvert la voie dès la première édition et il a été suivi par Armel Tripon, Jeanne Grégoire, Isabelle Joschke, Ian Lipinski ou encore l’Irlandais Tom Dolan, vainqueur de la dernière édition de La Solitaire du Figaro.

Une pédagogie tournée vers l’autonomie, la sécurité et la sobriété

Les formations dispensées par Les Glénans permettent aux stagiaires d’acquérir toutes les compétences nécessaires à la navigation au large : gestion de la vie à bord sur des temps longs, réparations, mécanique, matelotage, gestion des énergies, météorologie, navigation, communication…

Apprendre à naviguer, c’est aussi apprendre à voyager autrement. À travers une pratique respectueuse de l’environnement, l’école promeut un « slow tourisme » et démontre que le voyage à la voile permet de diviser par deux son empreinte carbone par rapport à d’autres formes de transport longue distance.

Marc Olivaux, Président des Glénans :

« Ce partenariat avec La Boulangère – Mini Transat s’inscrit dans une continuité naturelle. En tant qu’école de voile, nous sommes fiers de pouvoir contribuer à la sécurité des concurrents d’une course aussi exigeante et emblématique. Ce projet permet à nos adhérents les plus expérimentés de progresser encore dans leur navigation, tout en vivant la course de l’intérieur. La sécurité est au cœur de notre pédagogie depuis toujours, et ce partenariat en est une illustration concrète. Sur l’ensemble de nos sites, il existe depuis longtemps des systèmes de surveillance avec des quarts effectués par les moniteurs et, en croisière, la navigation en escadre permet à toute la flotte de naviguer en sécurité. C’est cette culture de la sécurité collective que nous continuons de développer en accompagnant la Mini Transat. Nous sommes également heureux de voir que de nombreux skippers engagés sur la Mini Transat ont, à un moment de leur parcours, navigué, appris ou enseigné aux Glénans. »

Elles et ils ont fait Les Glénans et la Mini Transat* :

  • Jean-Luc Van den Heede (1977, 1979)

Deux participations au Vendée Globe
vainqueur de la Golden Globe Race

  • Armel Tripon (2001, 2003)

Vainqueur de la Mini Transat 2003,
Vainqueur de la Route du Rhum
11ème du Vendée Globe

  • Jeanne Grégoire (2001)

Trois podiums sur la Transat AG2R
Directrice du Pôle Finistère Course au Large

  • Isabelle Joschke (2005, 2007)

Deux participations au Vendée Globe

  • Tom Dolan (2015, 2017) 

Vainqueur de La Solitaire du Figaro

  • Ian Lipinski (2015, 2017)

Vainqueur de la Transat Jacques Vabre
Double vainqueur de la Mini Transat

* cette liste est non exhaustive.

Encadré : Un souci constant de la sécurité

“Aux Glénans, le plaisir de naviguer se conjugue au quotidien avec le principe de sécurité, lequel découle de mesures préventives rigoureuses, perfectionnées au fil des ans. Principe forgé dès les premières années dans l’archipel, où les évolutions des bateaux peuvent être surveillées à partir de chaque île. Longtemps, chaque stagiaire effectuait son tour de veille – le quart – au cours de son séjour. Ce système de surveillance a cependant évolué, la veille étant désormais assumée par un encadrant. 

En croisière, la sécurité est fondée sur la connaissance du matériel embarqué et sur la répétition des manœuvres, principalement la récupération d’un homme à la mer. La navigation en escadre, facilitée par le repérage d’une bande rouge barrant le haut de la grand-voile de chaque bateau, est un élément de sécurité très efficace. Le contact régulier avec un responsable à terre en est un autre. Autre cheval de bataille, l’importance de la brassière. Améliorée au fil des ans, son port est obligatoire sur les embarcations et bateaux des stages terrestres quelles que soient les conditions météo. En croisière, son usage et celui du harnais relèvent de la responsabilité du chef de bord, qui doit toujours se demander : « Si quelqu’un tombe à l’eau, saurais-je vite le récupérer ? Et si je tombe, sauraient-ils me repêcher assez vite ? » Les Glénans se sont beaucoup investis pour rendre insubmersibles leurs bateaux dans la mesure du possible, autre élément ayant à maintes reprises fait ses preuves. Participant à la Commission centrale de sécurité, ils ont longtemps bataillé pour la promotion des canots de survie dynamique. Et ils mènent régulièrement des actions de partenariat avec la Société nationale de sauvetage en mer.”

Extrait – Les Glénans…Quelle histoire ! – Décembre 2024

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